UN SOIR DE VIE un peu triste, Angèle, la cinquantaine célibataire, décide de prendre le large. Elle embarque sur le trois-mâts du Père Jaouen. Dans son sac à dos, dissimulé sous ses vêtements, un secret.
Commence alors la traversée, celle de l’Atlantique, mais bien plus encore. Car, pour Angèle,
c’est le temps de la rencontre avec Manuela, avec Louise et avec Gino qui hurle les bras dressés
vers le ciel. Chacun est venu abandonner ou retrouver un peu de soi.
À la manière d’une odyssée, le roman rend hommage à tous ceux qui osent, un jour, recouvrir d’or leurs blessures, les partager, et se sentir ainsi plus riches, à la manière de l’art japonais du Kintsugi.
Anna fête ses dix-huit ans et s’apprête à poursuivre ses études dans une autre ville. À cette occasion, sa mère lui offre les carnets où elle a consigné son quotidien depuis sa naissance. Grossesse à quarante ans, garde alternée, premiers pas sont évoqués avec justesse et tendresse.
« Aujourd’hui, je crois que cette quête, c’était celle d’être mère. C’est mon plus beau rêve. Ma plus belle victoire. L’inaccessible étoile, c’est cet amour inconditionnel que l’on donne et que l’on reçoit. »