Le narrateur décide un jour de s'initier au karaté. Il déroule, ici, le fil de son existence à travers les gestes de ce que les Japonais considèrent comme un art. Les katas du karatéka expriment les grands défis d'une vie : les attitudes d'un individu face à la peur ou à la honte (Heian shôdan), le vieillissement (Heian nidan), la mort (Heian sandan), le désir, la sexualité (Heian yodan) et l'estime de soi (Heian godan). « Depuis l'enfance, j'avance déséquilibré, trop lesté d'un côté, trop léger de l'autre. »