DIFFICILE d’imaginer ce qu’il est possible de faire avec ce grand tas de temps ; avec ce silence ouvert au vent. Tout le monde rêve de partir.
Les poissons séchés dans les grands casiers rouges. La maison rouge. Le huitième silence, je m’en souviens très bien : dans chaque homme qui se tait, il y a une spirale. Un enfant marche sur des pierres pour traverser un bras de mer calme et comme égaré. L’homme silencieux le regarde. Et chaque fois que l’enfant met un pied dans l’eau, il rêve d’une femme inconnue, presque nue, et d’un départ. Mais quand la pierre est stable, il est vraiment là, parmi les femmes d’ici et les bateaux.